Session de formation des femmes membres des OSC féminines sur des thématiques variées par l’association icirore c’amahoro en zone Butezi

Session de formation des femmes membres des OSC féminines sur des thématiques variées par l’association icirore c’amahoro en zone Butezi

« Les conflits font partie de la nature humaine »

L’association icirore c’amahoro a organisé une session de formation à l’endroit des femmes membres des OSC féminines sur les thématiques du fonctionnement de l’administration, des plans communaux d’investissements annuels (PCIA), de l’élaboration du budget communal ainsi que la gestion des conflits, le jeudi 13 novembre 2025, au chef-lieu de la zone Butezi en commune Ruyigi de la province de Buhumuza. C’est dans la poursuite de la mise en œuvre du projet : « Promotion de la participation de la femme dans les sphères de prise de décisions et prévention des conflits au niveau communautaire ». La thématique développée était la gestion pacifique des conflits.

Selon le consultant Georges Karahirimba, les conflits font partie de la nature humaine. Ils constituent parfois des facteurs de division mais aussi de cohésion sociale. Le conflit est un comportement caractéristique à un individu qui ne lui permet pas de prendre une décision, a dit M. Karahirimba. La résolution rapide d’un conflit par les concernés eux-mêmes permet à ces derniers de mieux s’entendre et de s’en prévenir.

M.Karahirimba Georges a indiqué qu’il existe plusieurs types de conflits. Il s’agit notamment des conflits de faible ampleur, des conflits latents et des conflits ouverts. Les principales sources de conflits sont notamment des conflits liés à la méconnaissance, des conflits de relation, des conflits culturels et identitaires, les conflits de procédures ou de système d’organisation et les conflits d’intérêts.

Différents comportements face aux conflits

Il a été reconnu que les conflits font partie de notre quotidien. Là où il y a des gens, l’on a toujours des commérages ou entre les humains, il y a toujours des heurts, a dit M.Karahirimba. Face aux conflits, les gens ne se comportent pas de la même manière. Il y en a qui se battent, qui s’évitent, qui se font des concessions, qui s’entendent à l’amiable, qui abandonnent, qui recourent à la médiation, qui cherchent des conseils, qui saisissent la justice ou encore ceux qui gardent le conflit en rancune.

Concernant les caractéristiques d’un médiateur, M.Karahirimba a indiqué qu’un bon médiateur doit être approuvé par toutes les parties en conflit. Cela n’est possible que sur une personne juste, intègre, impartiale, incorruptible et sage. Les participants à cette session de formation ont beaucoup admiré les enseignements reçus car, disaient-ils, ils les utiliseront dans leurs communautés respectives.

Rappelons que ces activités sont en train d’être mise en œuvre grâce au financement de l’ONU femmes.