Atelier de renforcement des capacités aux femmes et jeunes leaders des partis politiques par l’association icirore c’amahoro à Kinyinya en province de Buhumuza

Atelier de renforcement des capacités aux femmes et jeunes leaders des partis politiques par l’association icirore c’amahoro à Kinyinya en province de Buhumuza

Pouvoir gérer pacifiquement les conflits dans la communauté

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Promotion de la participation de la femme dans les sphères de prise de décisions et prévention des conflits au niveau communautaire », l’association icirore c’amahoro a organisé un atelier de renforcement des capacités à l’intention des femmes et jeunes leaders affiliés aux différents partis politiques et l’administration à la base, le mardi 7 octobre 2025, à Kinyinya en commune Gisuru de la province Buhumuza.

Les femmes leaders ont reçu le renforcement des capacités en matière de dialogue politique, gestion des conflits et la bonne gouvernance au moment où les jeunes leaders quant à eux étaient en train de renforcer leurs capacités et compétences dans la gestion des conflits et cohésion sociale. Dans ses enseignements, Daniel NYAWENDA a indiqué que certaines femmes se sous-estiment alors qu’elles doivent prendre le devant pour pouvoir prendre de bonnes décisions. Pour que cela puisse être possible, les femmes leaders doivent entrer dans les sphères de prise de décisions. C’est pour cette raison que Daniel NYAWENDA a demandé avec instance aux femmes leaders de conseillers les autres femmes de changer leurs mentalités car le pays a tellement besoin leurs contributions quant à ce qui est de son développement.

Au cours de cet atelier de renforcement des capacités, les jeunes leaders ont pu énumérer les différentes sortes de conflits. Il s’agit notamment des conflits fonciers qui battent le record suite au boom démographique, les conflits d’héritage, les conflits de génération, les conflits de vision, les conflits familiaux, les conflits économiques, les conflits politiques, les conflits d’intérêts, les conflits religieux, les conflits ethniques, etc.

Les conflits peuvent être latents comme ils peuvent être ouverts. Ces conflits peuvent également être simples mais aussi peuvent être compliqués.

Les participants ont apprécié les enseignements reçus et ont promis de les appliquer dans la communauté où ils vivent afin que les gens puissent cohabiter pacifiquement.

   Il sied de noter que les activités sont en train d’être réalisées grâce à l’appui financier de l’ONU femmes.