Réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stop−VBG à Muyinga

Réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stop−VBG à Muyinga

La DPE Muyinga soutient l’existence des clubs scolaires dans les établissements scolaires de son ressort

Dans la poursuite de la mise en œuvre des activités du projet de lutte contre les VBG dans l’environnement scolaire, l’association icirore c’amahoro a organisé une réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stopVBG au chef-lieu de l’ancienne province de Muyinga, le mercredi 1er octobre 2025. Dans cette réunion, étaient invités la DPE, le DCE, DPDFS et les encadreurs des clubs stopVBG des écoles pilotes qui sont le lycée communal Muyinga, le lycée Mukoni et l’Ecofo Kumuyaga. Les objectifs de cette réunion restent les mêmes et sont le renforcement de la concertation entre les acteurs provinciaux et communaux et harmoniser les actions et interventions des clubs scolaires.

Les encadreurs des clubs stop VBG sur les écoles pilotes de l’ancienne province de Muyinga souhaitent que tous les élèves de leurs établissements reçoivent les messages en rapport avec la lutte contre les VBG. Quant au chargé des ressources humaines à la DPE Muyinga David KWIZERA, il a fait savoir que la direction de l’éducation à Muyinga soutient l’existence des clubs mais doivent avoir lieu en dehors des heures de cours. Lors des visites que les autorités de la DPE Muyinga effectuent dans les écoles, elles lanceront des messages de lutte contre les VBG dans la globalité et surtout ceux en rapport avec les grossesses non désirées en milieu scolaire.

En ce qui est de la disponibilité des salles pour accueillir ces clubs, certains établissements ne connaissent pas de problèmes au moment où d’autres font recours aux salles de classes. Pour pouvoir pérenniser ces clubs, le chargé des ressources humaines a suggéré qu’il faut former les élèves leaders afin qu’ils puissent continuer à maintenir débout ces clubs afin la fin du projet. En ce qui concerne le besoin en matériel, les encadreurs ont demandé à l’association icirore c’amahoro de leur donner des registres, des éléments sonores et faire des jeux concours.

Rappelons que ces activités se réalisent grâce au financement du fonds africain pour le développement de la femme (AWDF).