Réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stop−VBG à Ngozi

Réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stop−VBG à Ngozi


Renforcer la concertation entre les acteurs provinciaux et communaux

Dans la foulée des descentes de l’ICCA dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet de lutte contre les VBG dans l’environnement scolaire, l’association icirore c’amahoro a organisé une réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stopVBG au chef-lieu de l’ancienne province de Ngozi, le jeudi é octobre 2025. Dans cette réunion, étaient invités le DPE, le DCE, DPDFS et les encadreurs des clubs stopVBG des écoles pilotes qui sont le lycée communal urbain Muremera, l’Ecofo Ngozi II et l’Ecofo Ngozi IV. Les objectifs de cette réunion étaient de renforcer la concertation entre les acteurs provinciaux et communaux et l’harmonisation des actions et interventions des clubs scolaires.

Dans cette ancienne direction provinciale de l’éducation de Ngozi, l’animation des clubs stop VBG sur les écoles pilotes a une fréquence de 4 fois par mois. S’agissant des défis liés à la lutte contre les VBG dans certaines écoles, le représentant du DPE Ngozi Jean Jacques NIZIGIYIMANA a souligné la persistance du problème de la gestion des réseaux sociaux. Normalement, a dit M. NZIGIYIMANA, il est interdit aux élèves de se présenter à l’école avec des téléphones. En ce qui est toujours des CBG, il y a des enfants qui sont des victimes de la mauvaise cohabitation de leurs parents. L’ancienne direction provinciale de l’éducation de Ngozi demande à l’association icirore c’amahoro d’étendre le projet sur les autres établissements scolaires.

Pour qu’il y ait l’engouement chez les élèves de rester dans les clubs, les participants ont émis l’idée d’organiser des jeux concours avec des prix. En plus de cela, un système de rapportage est nécessaire et le calendrier de l’animation des clubs sur ces écoles doit être apporté à la direction provinciale. Dans le but de pérenniser ces clubs, il a été demandé de faire la prise en charge des encadreurs car ils sont les seuls garant du bon rendement.

 Il sied de noter que toutes ces activités sont en train d’être réalisées sous le financement du Fonds africain pour le développement de la femme