Réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stop−VBG à Mwaro

Réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stop−VBG à Mwaro

Renforcer notamment la concertation entre les acteurs provinciaux et communaux

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet de lutte contre les VBG dans l’environnement scolaire, l’association icirore c’amahoro a organisé une réunion provinciale de coordination des activités des clubs scolaires stopVBG au chef-lieu de l’ancienne province de Mwaro, le lundi 29 septembre 2025. Dans cette réunion, étaient invités le DPE, le DCE, DPDFS et les encadreurs des clubs stopVBG des écoles pilotes qui sont le lycée communal Kayokwe, le lycée Mwaro et l’Ecofo Kigutu. Les objectifs de cette réunion étaient de renforcer la concertation entre les acteurs provinciaux et communaux et l’harmonisation des actions et interventions des clubs scolaires.

Selon les encadreurs des clubs stopVBG sur ces trois écoles pilotes, les fréquences de la tenue de ces clubs sont différentes d’une école à une autre. Comme l’année scolaire est à son début, les encadreurs ont fait savoir que les effectifs des élèves qui participent dans ces clubs continuent d’accroitre du jour au jour.

Les encadreurs des clubs stopVBG ont demandé à l’association icirore c’amahoro de leur fournir du matériel nécessaire afin de pouvoir bien exécuter leurs tâches. Il s’agit notamment des fiches, des feuilles, poste de radio, les carnets sans oublier le matériel de rapportage.

Pour pouvoir pérenniser ces clubs quand le projet aura pris fin, le directeur provincial de l’éducation à Mwaro Omer Barandagiye a fait savoir que lors de la tenue de ces clubs, il faut inviter les apprenants à éviter la consommation des stupéfiants et le passe time.  De plus, les encadreurs doivent informer aux enfants des changements morphologiques de leurs corps. Dans ces clubs, il faut également ajouter le thème qui sensibilise les élèves à aider leurs parents dans l’exécution de certains travaux pendant les vacances. Cela leur permettra aux enfants, a dit M.Barandagiye, de pouvoir éviter le vagabondage sexuel.

Pour éviter la disparition de ces clubs après la fin du projet, les participants ont suggéré aux encadreurs de continuer le travail car ils ont reçu la formation y relative. Comme suggestion, tous les participants ont émis le souhait de multiplier les écoles possédant ces clubs car ces derniers ont une importance capitale. Il sied de noter que toutes ces activités sont en train d’être réalisées sous le financement du Fonds africain pour le développement de la femme (AWDF).