Quatrième et dernier jour de formation des organisations féminines œuvrant en province de Ngozi par l’association icirore c’amahoro au chef-lieu de la province de Ngozi

Quatrième et dernier jour de formation des organisations féminines œuvrant en province de Ngozi par l’association icirore c’amahoro au chef-lieu de la province de Ngozi

« Organiser la formation sur le leadership féminin »

La formation des organisations féminines œuvrant en province de Ngozi organisée par l’association icirore c’amahoro est à sa quatrième et dernière journée. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Redorer l’image de la femme burundaise et amélioration des conditions de participation dans les sphères de prise de décisions : Activités de plaidoyer pour intégrer la dimension lutte contre les VSBG dans les curricula scolaires au Burundi ».

Cette formation s’articule sur le renforcement des capacités des organisations féminines  dans le domaine de plaidoyer et communication non violente qui entre dans le cadre des activités  de plaidoyer pour intégrer la dimension de lutte contre les VSBG dans les curricula scolaires au Burundi.

Dans la poursuite des enseignements sur la communication non violente, l’expert a dressé la liste de modes d’écoutes à éviter. Il s’agit de l’écoute impassible, écoute distraite, écoute réactive et l’écoute directive. L’expert a également précisé ce qu’il faut éviter dans une écoute empathique. Il a dit qu’il faut éviter de surenchérir, de minimiser, de conseiller, d’interroger, d’expliquer, de corriger, de moraliser, de dévier sur des anecdotes, de consoler, de trop compatir et de proposer vite des solutions.

Les manières de recevoir le message  difficile de l’autre sont différentes, a dit l’expert. Il s’agit notamment de l’auto culpabilisation, la contre-attaque, l’auto empathie et l’empathie. C’est ce chemin de l’auto empathie  et de l’empathie  qu’il faut suivre dans le processus d’écoute empathique de l’autre et cela s’appelle faire la danse girafe dans la communication, a dit l’expert.

Pour les conflits, il y a des approches qui sont liées à leur perception, selon l’expert. Pour l’approche traditionnelle,   l’expert a fait savoir que le conflit est un mal, qu’il fait mal, qu’il faut l’éviter et le combattre. Il faut carrément l’éradiquer. Quant à l’approche relationnelle, les conflits sont naturels et inévitables et cela fait partie de la nature humaine. Concernant l’approche inter actionnaire, les conflits peuvent constituer une force positive qui peut permettre un changement positif.

        

   Quelques recommandations émises

A la fin de la formation, les participants ont émis quelques recommandations.

Ils ont demandé que les enseignements reçus soient étendus dans d’autres provinces du pays parce qu’ils ont une importance capitale dans la cohabitation des gens.

Ils ont demandé que les hommes soient invités eux aussi dans des formations similaires.

Ils ont demandé que les femmes paysannes soient elles aussi invitées dans de telles réunions  sans oublier les associations incluant les hommes et les femmes, pas uniquement des associations féminines.

Ils ont demandé que ces enseignements soient  également dispensés à l’intention des chefs des collines et des animateurs communautaires.

Organiser la formation sur le leadership féminin.

Rappelons que toutes ces activités sont en train d’être réalisées sous le financement du Fonds africain pour le développement de la femme.