Troisième jour de formation des organisations féminines œuvrant en province de Ngozi par l’association icirore c’amahoro au chef-lieu de la province de Ngozi

Troisième jour de formation des organisations féminines œuvrant en province de Ngozi par l’association icirore c’amahoro au chef-lieu de la province de Ngozi

Ne cherchez jamais la satisfaction de vos besoins au détriment des besoins des autres

La formation des organisations féminines œuvrant en province de Ngozi organisée par l’association icirore c’amahoro est à sa troisième journée. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Redorer l’image de la femme burundaise et amélioration des conditions de participation dans les sphères de prise de décisions : Activités de plaidoyer pour intégrer la dimension lutte contre les VSBG dans les curricula scolaires au Burundi ».

Cette formation s’articule sur le renforcement des capacités des organisations féminines  dans le domaine de plaidoyer et communication non violente qui entre dans le cadre des activités  de plaidoyer pour intégrer la dimension de lutte contre les VSBG dans les curricula scolaires au Burundi.

Le 3ème jour de la formation des organisations féminines œuvrant en province de Ngozi a été occupé par des enseignements sur la communication non violente. Selon le consultant, l’information est le message sans feedback immédiat au moment où la communication non violente est le partage quand l’émetteur invite le récepteur  à donner son avis. La communication est non violente quand elle vise le maintien  de la relation bienveillante, a dit l’expert. L’on pense aux conséquences de nos propos  sur la vie de l’autre. Ne cherches jamais que tes besoins soient satisfaits au détriment des besoins de l’autre. La communication non violente fait que tout le monde soit satisfait, a-t-il ajouté.

La communication non violente est une invitation à reconsidérer  notre façon de nous exprimer, d’écouter et d’entrer en relations. Lorsque l’on utilise la communication non violente, a dit l’expert, notre intention est donc de créer une qualité de relation et d’empathie avec nous-même et avec les autres permettant de reconnaitre et de satisfaire les aspirations profondes  de chacun  et chacune de manière  solidaire et pacifique.

La communication non violente est aussi une façon de penser et de parler qui vise à mettre de la compréhension  et du respect mutuel  dans les échanges. Elle aide à chacun à se relier à sa partie de sa capacité de comprendre  avec le cœur  et de se faire entendre sans agressivité, a-t-il martelé.

 

Les bienfaits de la communication non violente

Selon l’expert, la communication non violente instaure un climat de confiance et permet à l’homme de libérer la parole. La communication non violente permet aussi à l’homme d’aborder les difficultés et les conflits, de renforcer la cohésion sociale d’équipe, d’encourager le sentiment d’appartenance sans oublier d’accroitre les performances.

Ainsi, la communication non violente envisage à considérer notre façon d’aborder l’autre comme un stimulus dont nous portons nous-mêmes la responsabilité. Il a ajouté que la communication non violente vise également la conscientisation des besoins de part et d’autre et à les exprimer honnêtement.

La communication non violente, a fait savoir l’expert, est utilisée dans notre vie familiale, dans nos relations quotidiennes, sur les lieux de travail, dans les associations, dans les partis politiques, dans le domaine du coaching professionnel, etc.

Rappelons que toutes ces activités sont en train d’être réalisées sous le financement du Fonds africain pour le développement de la femme.