Atelier de création ou de redynamisation des cadres locaux de concertation des oscs féminines et autorités locales en commune CENDAJURU
L’association icirore c’amahoro (ICCA) asbl a organisé un atelier de deux jours de création ou de redynamisation des cadres locaux au chef-lieu de la commune Cendajuru de la province Cankuzo, le 17 et le 18 décembre 2024.
Etaient invités dans cet atelier les chefs de collines, les membres du comité de développement collinaire (CDC), le comité communale de développement communautaire (CCDC), dix associations de la société civile œuvrant dans le domaine de développement, les conseillers communaux, les femmes médiatrices, les mobilisateurs pour la paix, les chefs des notables collinaires et le comité de protection des enfants et un CDFC.
Selon Paulin SINDAYIGAYA, l’administrateur communal de Cendajuru, il indique qu’il veut que les femmes donnent leurs contributions au développement du pays. « Nous savons que les femmes sont souvent prises par des activités variées familiales, ce qui leur empêche d’être ensemble avec les autres ».
L’administrateur SINDAYIGAYA a également indiqué qu’il y a des comportements inadéquats qui rabaissent la personnalité de la femme dans la société. Certains hommes pensent que le rôle de la femme est uniquement celui de mettre au monde, ce qui est faux et archifaux. Quant au chef du projet Gabriel BIDOGEZA, la femme d’aujourd’hui n’est pas celle des temps passés. Elle doit être consultée lors de la recherche des voies et moyens destinés au développement.
Pour le consultant Jean Pierre NDONSE, le gouvernement a voulu que le burundais lui-même participe dans l’élaboration et la contribution au développement de sa localité, selon ses besoins. Au niveau communal, il est impérieux que toutes les collines soient représentées en ce qui est du développement de la commune. Il faut que les comités fassent convenablement pour que les objectifs du gouvernement soient atteints.
Les participants ont appréciés la présentation du consultant et ont indiqué que ces enseignements sont venus à point nommé et demandent à l’ICCA que ce qui a été enseigné aujourd’hui soit enseigné pour le prochain mandat.
Il sied de noter que ces activités se réalisent grâce à l’appui financier de Women’s peace and humanitarian funds (WPHF) via Onu femmes Burundi, dans le projet de promotion de la participation de la femme dans les sphères de prise de décision et prévention des conflits au niveau communautaire.