Autonomisation economique de la fille Burundaise

L’association ICIRORE C’AMAHORO ( ICCA en sigle ) dans son projet  de renforcer l’autonomisation  économique des filles, entrepreneuriat féminin, inclusion financier( accès aux services financiers formels) l’accès au marché au niveau local, national ,régional, et international   avait formé des filles de la commune kiremba, Marangara, et Kiremba de la province Ngozi ayant échouées aux  tests de 9eme en 2018. Ce projet était financé par l’Union Européenne.

75 filles ont bénéficié de cette formation de 6 mois et ont reçue des certificats, des appuis matériels composés de machines à coudre, tondeuses, rouleaux de tissus, etc. pour démarrer leurs activités en association. Ces filles ont à leur tour crée des associations.  ICIRORE C’AMAHORO asbl (ICCA asbl) a payé le loyer pour ces trois associations pour une période de trois mois pour les accompagner après la formation afin de leur permettre de s’habituer au marché et prestation de services à leurs clients.

Après le démarrage de leurs activités, ces associations ont à leur tour   formé deux autres promotions de 15 membres chacune. « on espère aider parce que on a été aidée par l’association nous aussi et tout cela gratuitement » dit Capitoline NIYONZIMA,33ans et présidente de l’une de ces trois associations.

La dernière promotion avait reçu une formation du 2 septembre 2021 au 28 février 2022, comme témoigne Evelyne DUSHIME.

 

 

 

 

Après avoir échoué en 9e, je croyais que mon avenir était foutu mais grâce à ICCA, je vois un avenir devant moi. Avant je demandais toute chose à mes parents et maintenant je peux m’acheter quelque chose et aider ma famille »

 

MIBURO Anésie 27 ans, mariée et mère de 2 enfants, elle aussi de la colline kabare , Commune Kiremba

« Moi avant j’étais chômeur, j’arrivais à peine de m’acheter des habits et je ne contribuais rien à mon foyer mais grâce à cette association je me suis acheté une machine à coudre et je gagne quelque chose. Mes enfants ne manquent pas quoi que ce soit »

Ces filles ont commencé aussi à faire de l’épargne au niveau des institutions de microfinances (COOPEC, UCODE) pour qu’elles puissent un jour contacter un crédit afin développer d’autres initiatives économiques communes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *